FAQ

  • L’hypnose en elle-même ne comporte pas de risque ou d’effets secondaires. Tout d’abord, il s’agit d’un état naturel que nous expérimentons tous les jours (le même que lorsque nous sommes absorbés dans un bon roman par exemple). Ensuite, il est important de souligner que l’hypnose n’implique aucun contrôle de l’esprit et que le patient conserve toujours son libre-arbitre pendant une séance, et donc le pouvoir de refuser des suggestions.

    En revanche, un.e hypnothérapeute mal ou peu formé.e peut présenter un risque pour son patient, en dehors de l’état d’hypnose . Notamment, si il ou elle utilise son statut d’accompagnant.e comme un moyen d’influencer le patient ou de le convaincre de ses propres croyances personnelles. Par exemple un thérapeute qui essaie de convaincre son patient atteint d’une maladie lourde que l’hypnose suffira à le sauver, est dangereux.

  • Oui, dans la mesure ou l’état d’hypnose est un état naturel que nous expérimentons tous les jours (par exemple, lorsque nous sommes absorbés par un bon film et que rien d’autre n’existe), tout le monde est en effet hypnotisable.

    L’ “hypnotisabilité” d’une personne dépend surtout de la volonté du patient de coopérer et de s’impliquer dans le processus thérapeutique. Être ouvert à l’expérience va donc renforcer nos chances d’atteindre un état d’hypnose suffisant pour rétablir le dialogue avec notre inconscient.

  • En principe, l’hypnose thérapeutique convient à tout le monde*. Le succès de la thérapie va surtout dépendre des éléments suivants:

    • Vous êtes déterminé à opérer un changement dans votre vie.

    • Vous êtes engagés dans une démarche thérapeutique et ne prenez pas rendez-vous “pour voir ce que c’est”. Pour cela il y a l’hypnose de spectacle et l’hypnose de rue :-)

    • Vous avez des attentes réalistes par rapport à votre objectif (votre hypnothérapeute vous accompagnera lors de l’anamnèse et vous aidera à établir un objectif réalisable)

    * Attention l’hypnose est contre-indiquée dans les cas graves de troubles de la personnalité ou de troubles psychotiques (schizophrénie, trouble schizo-affectif, délire paranoïaque, psychose hallucinatoires, paraphrénie). De plus, la thérapie ne remplace en aucun cas un suivi et un traitement médical si l’origine du problème est médicale.

  • Oui les cas suivants sont généralement considérés comme inappropriés et déconseillés à la pratique de l’hypnose:

    • Troubles psychotiques (schizophrénie, trouble schizo-affectif, délire paranoïaque, psychose hallucinatoires, paraphrénie).

    • Troubles dissociatifs graves: Les individus atteints de troubles dissociatifs graves, tels que le trouble de la personnalité multiple, peuvent ne pas réagir favorablement à l'hypnose, qui pourrait même aggraver leur condition.

    • Troubles de la personnalité graves et non traités (trouble de la personnalité antisociale, narcissique, borderline …)

    • Addictions sévères sans suivi médical: Dans le cas d'addictions sévères, il est crucial d'avoir un suivi médical approprié en parallèle à toute approche thérapeutique, y compris l'hypnose.

    Il est impératif de discuter de toute condition médicale préexistante ou de toute préoccupation avec votre hypnothérapeute avant d'entreprendre une séance d'hypnose. La sécurité et le bien-être du patient sont prioritaires, et une évaluation appropriée permet de déterminer si l'hypnose est indiquée.

  • Un état de transe est un état d’esprit naturel que beaucoup d’entre nous expérimentent quotidiennement. Par exemple, si vous êtes plongé.e dans un livre ou si vous oubliez le monde qui vous entoure en écoutant votre musique préférée, vous êtes dans une sorte de transe. Vous êtes ici et ailleurs en même temps.

    Bien que la transe soit un phénomène quotidien, l'hypnose est une technique ciblée qu'un thérapeute utilise pour mettre une personne en état de transe. L’objectif est d’atteindre une relaxation profonde de l’esprit et du corps afin de permettre l’accès à l’inconscient. Reconnecter à l’inconscient permet d’aller à la source de ses blocages afin d’y remédier et d’apporter des changements positifs dans sa vie.

  • Non. Les effets positifs de l’hypnose ne dépendent pas de la profondeur de la transe hypnotique. Chaque personne réagit différemment à l’hypnose et l’on peut bénéficier des bénéfices significatifs de l’hypnose même en état de transe légère ou modérée.

    L’efficacité de l’hypnose dépend davantage de la qualité de l’alliance thérapeutique entre le patient et le thérapeute. Le praticien et le patient travaillent en collaboration pour atteindre un état propice à la thérapie.

    Il est toutefois à noter qu’au fil des séances, le patient “connaissant le chemin” et étant davantage dans un état d’esprit de lâcher prise, la transe hypnotique est souvent de plus en plus profonde.

  • Non. De nombreuses études scientifiques ont révélé, grâce aux techniques d’imagerie cérébrale (IRM), une activation accrue des régions cérébrales associées au contrôle et à l’attention lors d’une séance d’hypnose. Autrement dit, et contrairement aux idées reçues, pendant une séance d’hypnose, vous gardez le contrôle et restez pleinement maître de votre expérience!

  • Si l’hypnose ne comporte aucun risque, la thérapie par l’hypnose peut ne pas fonctionner dans certains cas. C’est le cas notamment si l’hypnothérapeute n’est pas suffisamment formé.e aux techniques thérapeutiques et n’établit pas le bon plan de traitement en fonction du problème évoqué par le patient. Ou si l’alliance thérapeutique n’est pas suffisamment forte entre le patient et le thérapeute (le patient doit se sentir en sécurité et en confiance). Bien sûr, des facteurs externes comme l’influence de l’alcool ou de la drogue peuvent également jouer un rôle.

  • Non. Vous conservez le contrôle total de votre esprit pendant une séance d’hypnose. Le rôle fondamental de votre inconscient est de vous protéger. Vous ne direz pas des choses que vous ne voulez pas dire. Vous ne ferez pas des choses que vous ne voulez pas faire.

  • L’hypnose thérapeutique est une thérapie brève. Dans la plupart des cas 3 séances suffiront. Dans certains cas, même 1 séance suffit.

    Dans d’autres cas, plus rares, le travail thérapeutique nécessitera plus de séances (10 à 15 au maximum). Un peu comme un oignon qu’on pèle, chaque séance sera l’occasion de lever l’une des couches bloquant l’accès à nos ressources et à la vie épanouissante que l’on mérite.

    Il est important de noter que le travail thérapeutique et sa durée s’adaptera toujours aux besoins du patient. C’est le patient qui définit le rythme et le tempo.